Je voudrais te chavirer
comme tu me fais couler
au fond
marin d'eau douce
je vogue doucement sur ta peau lisse
je sinue entre tes lacs
et de ma langue j'assoiffe le filet d'eau
entre tes jambes et les miennes
l'huile et le feu
cargaison de vanille et de menthe poivrée en route pour un voyage dont on ne connaît la durée.
J'aime quand tu me chavires
dans mes essentiels jusqu'à l'explosion de joie.
Je m'enroule autour de ton mât
J'attends la tempête ouverte et offerte.
Tu voudrais me lier de noeuds savants
mais ne suis-je pas déjà sur le pont de ton navire ?
Je regarderai enfin les vagues déferler
et ton corps trembler sous l'assaut des lames
j'enserrerai ton corps autour du mien
d'onde en onde le plaisir te submerge et nous serons de foutus noyés.
Sur la grève nos corps reposeront
échoués.
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com